L’incendie a détruit une partie des voûtes, la charpente en bois, construite en grande partie au XIIIe siècle, la couverture ainsi que la flèche, construite au XIXe siècle par Viollet-le-Duc.
Compte-tenu de leur état de fragilité et pour réduire les risques d’effondrement complet en cas de chute d’une voûte, 28 arcs-boutants ont été cintrés. Cette opération délicate et spectaculaire s’est étendue sur six mois.
La Fondation Notre Dame a signé avec le Ministère de la Culture une convention, dans le cadre de la souscription nationale pour la conservation et la restauration de la Cathédrale.
Après avoir été mis en sécurité et ceinturé, le découpage de l’échafaudage sinistré démarre. L’opération, préalable aux travaux de restauration, sera achevée à l’automne 2020.
La dépose du grand-orgue de Notre‑Dame débute. Recouverts de poussières de plomb, les 8 000 tuyaux de l’instrument devront être nettoyés un par un. Une restauration prévue pour durer jusqu’en avril 2024.
Un chantier test de nettoyage et de restauration démarre dans deux chapelles de la cathédrale ainsi que les travées qui leur sont adjacentes : les chapelles Saint-Ferdinand et Notre‑Dame de Guadalupe. Ces tests permettront d’évaluer précisément l’envergure des dégradations et d’esquisser le protocole qui sera retenu pour la restauration des 24 chapelles latérales et des travées adjacentes durant la phase de restauration.
Le démontage de l’échafaudage sinistré permet désormais aux cordistes d’accéder aux voûtes adjacentes à la croisée du transept et de les déblayer. Après une intervention par nacelle pour retirer les éléments les plus volumineux au mois de décembre, les voûtes jouxtant la croisée du transept ont été recouvertes de planchers auxquels les cordistes peuvent s’attacher afin d’évacuer les vestiges en toute sécurité.
Sans être entièrement restaurée, la Cathédrale devrait rouvrir ses portes aux fidèles ainsi qu’aux visiteurs, cinq ans après l’incendie.